Une équipe scientifique sous-marine fait face à un tremblement de terre. Sous l'eau, ils vont devoir essayer de survivre.
"Dans les profondeurs de l’océan quelque chose s’est réveillé." Avec cette catch phrase, "Underwater" ne cache pas son influence majeur : "Alien" de Ridley Scott. Le film recèle de similitudes avec le film culte spatiale, mais aussi avec "Abyss" et "Gravity". Mais "Underwater" arrive à digérer ses influences pour mieux trouver son identité. Réalisé par William Eubank, le film ne ment pas sur ce qu’il est : un film de genre efficace et sympathique.
Dès sa première séquence, le long métrage nous plonge dans le chaos. Le réalisateur pose sans attendre les bases de son film. Et notamment son héroïne : Norah Price jouée par la toujours aussi formidable Kristen Stewart. On voyant ce personnage bad ass, mais non dénué d’humanité, on pense forcément à Ripley d’"Alien" incarnée par la non moins formidable Sigourney Weaver. Mais Kristen Stewart a une telle personnalité que son personnage arrive à se détacher de son modèle écrasant.
Le reste de l’équipage composée de T.J Miller, Jessica Henwick, Vincent Cassel, John Gallagher Jr. et Mamoudou Athie s’en sort plus que bien. Notamment grâce à un scénario qui arrive à faire vivre ses personnages et créer des liens entre eux en très peu de temps (1h34). Et surtout, le récit évite de leur faire faire des actions stupides typiques de ce genre de film.
Côté réalisation, William Eubank soigne sa mise en scène. Si certaines scènes sous-marines sont assez illisibles, d’autres sont des bulles de tension où la caméra joue avec nos émotions. En particulier, celles où les fameuses créatures ne sont pas loin. Le réalisateur a su garder une part de mystère en ne les dévoilant jamais entièrement et en jouant sur leur présence / non présence à l’écran.
Si le film n’évite pas les longueurs dû à son scénario trop répétitif, "Underwater" est un film de genre efficace et sans prise de tête. Et c‘est tout ce qu’on lui demande.
