Afin de fêter comme il se doit la nouvelle année, un groupe d'étudiants organise un réveillon costumé dans un train à vapeur. Entre drogues, alcool, danse et divertissements, la soirée promet d'être animée. Mais un tueur s'est introduit dans le train.
Nouvelle production des années 80 dans le genre slasher, "Terror Train" ou "Le Monstre du Train" est le premier long métrage de Roger Spottiswoode ("À l'aube du 6ème jour"...) qui met en vedette Jamie Lee Curtis dans un nouveau film d'horreur après ses rôles dans "Halloween, la nuit des masques" en 1978 et "Le bal de l'horreur" en 1980. Là encore, notre Jamie adorée va devoir faire face à un nouveau tueur en séries au beau milieu d'un train...
Souhaitant surfer sur la vague du succès après le "Halloween" de John Carpenter, la production a misé simplement sur les codes du genre pour reproduire les ingrédients qui ont fait le succès du film soit un petit groupe de jeunes tous aussi idiots les uns que les autres, un tueur masqué et une série de meurtres aussi sanglants que réussis. Rien de bien exceptionnel au premier abord mais on notera tout de même quelques petites trouvailles scénaristiques qui pimentent un peu tout ça dont notamment un lieu original où les meurtres se déroulent dans un train et le costume du tueur qui change souvent... Au final, ce "Terror Train" s'avère distrayant même s'il peine véritablement à démarrer avec au menu une bonne dose de meurtres bien sanguinolents et une Jamie Lee Curtis toujours en forme pour s'échapper des griffes d'un tueur.
Pour le reste du casting, on retiendra tout particulièrement David Copperfield dans le rôle... d'un magicien mais aussi Ben Johnson ("Dillinger"...), Hart Bochner ("Urban Legend 2 : Coup de grâce"...), Sandee Currie ("The Magic Show"...), Timothy Webber ("Le septième fils"...) et Anthony Sherwood ("Wild Thing"...).
En résumé, "Terror Train" est un sympathique et original slasher réalisé avec brio par Roger Spottiswoode avec en guests stars la jeune Jamie Lee Curtis et le célèbre David Copperfield dans l'une de ses rares apparitions au cinéma.
