Le docteur Michael Parker vit seul avec sa fille. Séparé de sa femme, il la croit décédée. En se rendant à New-York, il tombe par hasard sur elle, en couple avec un artiste. En voulant s'enfuir, elle est renversée par une voiture. Par miracle, Michael parvient à sauver la vie de son ex-femme. Le feu de l'amour brûle à nouveau. Mais la jeune fille du couple a du mal à se réajuster à cette nouvelle vie...
Rock Hudson, la star des années 50-60 qui cumula pendant cette période de nombreuses productions hollywoodiennes, est de retour dans un film mélodramatique intitulé "Ne Dites Jamais Adieu". Réalisé en 1956 par Jerry Hopper ("La Guerre Privée du Major Benson"...) et Douglas Sirk ("Tempête sur la colline"...), le long métrage nous entraîne dans les complications d'une famille qui tente de se reconstruire entre une petite fille qui ne connaît pas réellement sa mère et un couple à la dérive qui semble se recomposer, la vie n'est clairement pas un long fleuve tranquille...
Même si on peut reprocher des facilités scénaristiques indéniables, quelques longueurs et un côté mélodramatique trop poussé par moments, l'histoire parvient tout de même à nous captiver et à nous attendrir grâce en particulier à la psychologie bien travaillée des personnages et aux talents des acteurs qui les interprètent. En effet, Rock Hudson ("Les Géants de l'Ouest"...) est excellent dans le rôle du père de famille déboussolé par l'amour renaissant pour son ex-femme qu'il croyait morte et la belle Cornell Borchers ("Oasis"...) dans celui de Lisa Gosting. On notera aussi les excellentes interprétations de George Sanders ("Le Village des damnés"...) et Casey Adams ("Meurtre à bord"...) mais aussi la présence de Clint Eastwood ("Le Bon, la brute et le truand"...).
Bref, "Ne Dites Jamais Adieu" est un film mélodramatique peu innovant et trop simpliste où son intérêt réside principalement sur la richesse des personnages et sur les prestations remarquables de son casting dont le mythique Rock Hudson et Cornell Borchers.
