Test jeu vidéo
Publié le 19/05/2023 à 11h55 par Pikminouchon
YS IX Monstrum Nox (PS5)
7 /10
ACTION RPG
On peut dire que cette version spécialement dédiée à la PS5 s'est faite attendre... Plusieurs années après la PS4 et la Switch, "Ys IX" déboule enfin sur la console de Sony, sans éclat, hélas...
Adol, le rouquin intrépide, et son pote Dogi-les-cheveux-bleus se retrouvent emprisonnés dans la ville pénitentiaire de Balduq. Notre héros, affublé de nouveaux pouvoirs suite à sa rencontre avec un bien étrange personnage féminin, devient alors un Monstrum... Une malédiction à lever, des monstres envahissant le monde des humains, une ville-prison à passer au peigne fin, des combats à gogo : c'est reparti pour un tour !
Le contenu de ce jeu étant identique aux versions déjà disponibles, on vous renvoie tout naturellement vers notre test Switch : sachez que cet action-RPG est globalement solide et assez linéaire dans son déroulement. Si vous aviez kiffé les plaines verdoyantes et exotiques de Celceta ou de Serein (Ys VIII pour être plus précis), vous serez ici immergé dans un univers très minéral, très urbain. La ville de Balduq est loin d'être une réussite dans sa direction artistique (et encore moins concernant les donjons qu'elle renferme) : des couloirs random au possible, des textures plates et fades... On a déjà parcouru ce genre de décor un nombre incalculable de fois et il est clair que, sur ce point, ce Ys IX est sans doute l'épisode le moins inspiré de la série. Heureusement, deux aspects se détachent nettement : d'une part, le level design très vertical, qui se découvre parallèlement à l'obtention de nouveaux personnages et de leur pouvoirs. D'autre part, la linéarité imposée dès le départ et qui recèle un avantage : une narration bien plus travaillée que d'habitude avec une histoire intéressante, à défaut d'être véritablement passionnante.
Conformément à la grande tradition de la série Ys, les combats se font toujours en temps réel dans une débauche d'effets spéciaux. Il est traditionnellement possible d'affecter de nouvelles capacités à chaque bouton d'action (jusqu'à 4, mais vous en gagnerez bien plus : à vous de bien choisir !) et d'alterner des attaques puissantes et dévastatrices tant que la jauge dédiée le permet. Mieux, si vous patientez un peu, une autre jauge accroît drastiquement vos stats quelques poignées de secondes, souvent suffisantes pour anéantir un sac à PV trop encombrant ! Les boss sont en effet nombreux, et impressionnants : il ne faut jamais hésiter à garder un œil sur la puissance des ennemis afin d'éviter un combat perdu d'avance. Dans les modes de difficultés avancés, "Ys IX" ne fait pas de cadeau , mais le mode de difficulté par défaut permet de boucler l'aventure en une grosse vingtaine d'heures ! Enfin, il est toujours possible de composer sa propre équipe et de zapper de personnage jouable, à la volée : les combats sont décidément très dynamiques, et servis par une musique électrisante dont seul Falcom a le secret !
Côté exploration, toutes les zones ne sont pas accessibles dès le départ et il faudra, bien entendu, patienter pour obtenir les nouveaux membres de votre équipe et leurs capacités dédiées. On alterne avec des phases d'exploration de donjons et les fameuses "nuits de Grimwald", sans doute les plus originales et les plus stressantes du jeu : il s'agit ici de protéger un fragile cristal de Titanite des attaques de hordes d'ennemis. Un aspect mixant la baston et le tower defense de façon efficace, même si, vers la fin de l'aventure, on roulera aisément sur les mobs...
Graphiquement, même passé à la moulinette de la puissante PS5, on se demande bien ce que Falcom a embelli : le jeu est désespérément moche, triste et fade. La ville de Balduq est agréable à découvrir, mais les textures restent coincées dans l'ère PS3, la modélisation des persos est anguleuse... bref, ce jeu est visuellement TRES daté et n'attirera que les fans de la série (qui n'avaient pas craqué pour les versions PS4 ou Switch, sorties il y a bien longtemps...). L'absence de temps de chargement est appréciable, la 4K aussi, mais c'est surtout l'animation en 60 fps qui sait mettre les bastons en valeur : sur PS5 ; jamais les combats n'ont été aussi fluides et véloces. C'est propre.
En somme peu importe le flacon, pourvu qu'on ait l'ivresse : aussi disgracieux qu'il soit, Ys IX reste, dans l'absolu, un action-RPG très intéressant et dynamique. On se demande bien ce qui a bien pu pousser Falcom et NIS à sortir une version PS5 aussi tardive (peut-être l'appel des collectionneurs?), sachant qu'elle n'apporte strictement rien au jeu d'origine... On aurait aimé l'ajout de quêtes annexes vraiment novatrices et palpitantes, ce qui fait clairement défaut à "Ys IX" : autant s'en tenir à l'histoire principale, tout le reste n'étant que vil remplissage. Beaucoup d'eau a coulé sous le pont du J-RPG depuis la version PS4 de Ys IX et ce jeu a forcément mal vieilli : les fans pardonneront, les autres regarderont sans doute ailleurs ou attendront patiemment la sortie de YS X prévue pour la fin de l'année.
Adol, le rouquin intrépide, et son pote Dogi-les-cheveux-bleus se retrouvent emprisonnés dans la ville pénitentiaire de Balduq. Notre héros, affublé de nouveaux pouvoirs suite à sa rencontre avec un bien étrange personnage féminin, devient alors un Monstrum... Une malédiction à lever, des monstres envahissant le monde des humains, une ville-prison à passer au peigne fin, des combats à gogo : c'est reparti pour un tour !
Le contenu de ce jeu étant identique aux versions déjà disponibles, on vous renvoie tout naturellement vers notre test Switch : sachez que cet action-RPG est globalement solide et assez linéaire dans son déroulement. Si vous aviez kiffé les plaines verdoyantes et exotiques de Celceta ou de Serein (Ys VIII pour être plus précis), vous serez ici immergé dans un univers très minéral, très urbain. La ville de Balduq est loin d'être une réussite dans sa direction artistique (et encore moins concernant les donjons qu'elle renferme) : des couloirs random au possible, des textures plates et fades... On a déjà parcouru ce genre de décor un nombre incalculable de fois et il est clair que, sur ce point, ce Ys IX est sans doute l'épisode le moins inspiré de la série. Heureusement, deux aspects se détachent nettement : d'une part, le level design très vertical, qui se découvre parallèlement à l'obtention de nouveaux personnages et de leur pouvoirs. D'autre part, la linéarité imposée dès le départ et qui recèle un avantage : une narration bien plus travaillée que d'habitude avec une histoire intéressante, à défaut d'être véritablement passionnante.
Conformément à la grande tradition de la série Ys, les combats se font toujours en temps réel dans une débauche d'effets spéciaux. Il est traditionnellement possible d'affecter de nouvelles capacités à chaque bouton d'action (jusqu'à 4, mais vous en gagnerez bien plus : à vous de bien choisir !) et d'alterner des attaques puissantes et dévastatrices tant que la jauge dédiée le permet. Mieux, si vous patientez un peu, une autre jauge accroît drastiquement vos stats quelques poignées de secondes, souvent suffisantes pour anéantir un sac à PV trop encombrant ! Les boss sont en effet nombreux, et impressionnants : il ne faut jamais hésiter à garder un œil sur la puissance des ennemis afin d'éviter un combat perdu d'avance. Dans les modes de difficultés avancés, "Ys IX" ne fait pas de cadeau , mais le mode de difficulté par défaut permet de boucler l'aventure en une grosse vingtaine d'heures ! Enfin, il est toujours possible de composer sa propre équipe et de zapper de personnage jouable, à la volée : les combats sont décidément très dynamiques, et servis par une musique électrisante dont seul Falcom a le secret !
Côté exploration, toutes les zones ne sont pas accessibles dès le départ et il faudra, bien entendu, patienter pour obtenir les nouveaux membres de votre équipe et leurs capacités dédiées. On alterne avec des phases d'exploration de donjons et les fameuses "nuits de Grimwald", sans doute les plus originales et les plus stressantes du jeu : il s'agit ici de protéger un fragile cristal de Titanite des attaques de hordes d'ennemis. Un aspect mixant la baston et le tower defense de façon efficace, même si, vers la fin de l'aventure, on roulera aisément sur les mobs...
Graphiquement, même passé à la moulinette de la puissante PS5, on se demande bien ce que Falcom a embelli : le jeu est désespérément moche, triste et fade. La ville de Balduq est agréable à découvrir, mais les textures restent coincées dans l'ère PS3, la modélisation des persos est anguleuse... bref, ce jeu est visuellement TRES daté et n'attirera que les fans de la série (qui n'avaient pas craqué pour les versions PS4 ou Switch, sorties il y a bien longtemps...). L'absence de temps de chargement est appréciable, la 4K aussi, mais c'est surtout l'animation en 60 fps qui sait mettre les bastons en valeur : sur PS5 ; jamais les combats n'ont été aussi fluides et véloces. C'est propre.
En somme peu importe le flacon, pourvu qu'on ait l'ivresse : aussi disgracieux qu'il soit, Ys IX reste, dans l'absolu, un action-RPG très intéressant et dynamique. On se demande bien ce qui a bien pu pousser Falcom et NIS à sortir une version PS5 aussi tardive (peut-être l'appel des collectionneurs?), sachant qu'elle n'apporte strictement rien au jeu d'origine... On aurait aimé l'ajout de quêtes annexes vraiment novatrices et palpitantes, ce qui fait clairement défaut à "Ys IX" : autant s'en tenir à l'histoire principale, tout le reste n'étant que vil remplissage. Beaucoup d'eau a coulé sous le pont du J-RPG depuis la version PS4 de Ys IX et ce jeu a forcément mal vieilli : les fans pardonneront, les autres regarderont sans doute ailleurs ou attendront patiemment la sortie de YS X prévue pour la fin de l'année.
+
LES POINTS FORTS
LES POINTS FAIBLES
-
+ UN J-RPG CLASSIQUE MAIS SOLIDE ET EFFICACE
+ LE PLAISIR DE L'EXPLORATION
+ DES COMBATS AU TOP SUR PS5
+ LE PLAISIR DE L'EXPLORATION
+ DES COMBATS AU TOP SUR PS5
- UNE VERSION PS5 TARDIVE ET OPPORTUNISTE
- AUCUNE AMÉLIORATION DU JEU D'ORIGINE
- LES QUÊTES ANNEXES TOUJOURS BOF
- LAID COMME UN POUX !!
- AUCUNE AMÉLIORATION DU JEU D'ORIGINE
- LES QUÊTES ANNEXES TOUJOURS BOF
- LAID COMME UN POUX !!
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