Critique film
Publié le 04/02/2016 à 12h09 par Kévin Aubin
The Big Short : le Casse du siècle
9 /10

The Big Short est adapté du best-seller homonyme de Michael Lewis. Wall Street. 2005. Profitant de l’aveuglement généralisé des grosses banques, des medias et du gouvernement, quatre outsiders anticipent l’explosion de la bulle financière et mettent au point… le casse du siècle ! Michael Burry, Mark Baum, Jared Vennett et Ben Rickert : des personnages visionnaires et hors du commun qui vont parier contre les banques … et tenter de rafler la mise !

Habitué des comédies dans la pure tradition américaine, le réalisateur change de registre pour nous offrir une comédie dramatique sur fond de crise des subprimes.
Le spectateur est donc embarqué pendant plus de 2 heures dans les méandres de la finance avec son lot de rebondissements à tout-va.

Le tout est servi par un casting 4 étoiles avec des acteurs au top de leur forme : C. Bale joue de son intellect pour prévoir l'inévitable, S. Carell cherche le vrai du faux tiraillé entre plusieurs personnes, R. Gosling s'amuse de la crédulité des autres pour s'enrichir et B. Pitt plus en retrait s'investit à détruire le monde de la finance en place.
Avec eux, on a le droit à des seconds rôles tous plus percutants les uns que les autres où chacun y joue de sa superbe pour s'en sortir malgré les difficultés rencontrées.
On vit avec eux cette histoire de fou comme s'y on y était.

Le rythme du film est très dense, où les dialogues très réalistes et axés sur le domaine financier pourront en perdre certains.
Hormis cela, je pense que c'est l'un des films le mieux fichu de ces dernières années qui s'intéresse à la crise financière américaine. Je pense que pour l'apprécier à sa juste valeur il faudra sûrement le visionner plusieurs fois pour en comprendre tout son sens. Mais en ce qui me concerne j'ai déjà envie de retourner dans ce monde de requins sans scrupule où tout est possible.

Un film ahurissant, d'un réalisme fou mais difficile à appréhender au premier visionnage car très dense scénaristiquement notamment au niveau des dialogues.

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