Critique film
Publié le 24/11/2016 à 10h45 par Ciné Vor
Basket Case (Frère de Sang)
6 /10

Fraîchement débarqué à New York, le jeune Duane Bradley s'installe dans un hôtel miteux de Manhattan. Il transporte avec lui un étrange panier en osier. À l'intérieur se trouve son frère Belial, difforme depuis la naissance. Ces anciens frères siamois ont été séparés de force à leurs douze ans. Depuis, Belial n'a qu'une idée en tête : se venger des médecins qui ont pratiqué l'opération...

"Basket Case : frère de sang" est le premier opus d’une trilogie d’horreur sortie en 1982. Une saga réalisée par Frank Henenlotter à qui l’on doit deux autres films d’horreur complètement barrés "Helmer le remue-méninge" et "Frankenhooker".

La réédition de ce titre, nous permet de nous replonger de nouveau dans l’insécurité et l’ambiance underground qui pouvait régner dans le New-York des années 80. "Basket Case", revendique à merveille le cinéma de série Z de l’époque, rappelez-vous, c’est le genre de VHS que l’on allait louer entre potes, afin de passer une soirée complètement folle, pizza et popcorn au menu. À l’époque, les effets spéciaux numériques étaient encore loin d’écarquiller nos petits yeux et pourtant…
C’est bien ce genre de films, qui nous régalaient à leur manière de notre dose de gore. Malgré leurs budgets dérisoires, ils saisissaient notre attention, par leur ton décalé, leur coté trash et sanguinaire, mêlé à des situations et dialogues ridicules mais drôles. Les effets spéciaux à l’ancienne ravivent ici notre intérêt d’antan, l’artisanat exploité semble aujourd’hui totalement dépassé et pourtant, on se délecte des idées et de la manière dont ils étaient habillement maîtrisés.

Coté scénario, l’idée est assez simple : on réunit tous les ingrédients d’un cinéma oublié, crasse, violence et monstres, puis on essaye d’en tirer quelque chose avec pour toile de fond, la ville moderne la plus dangereuse au monde de l’époque.
Rien de très brillant sur le papier donc, rien de très talentueux non plus dans son exploitation, malgré tout, on découvre ou redécouvre une œuvre drôle et gore avec nostalgie et l’on se satisfait d’un petit plaisir coupable.

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