Critique film
Publié le 03/06/2015 à 14h35 par Fred
The November Man
6,5 /10

Peter Devereaux (Pierce Brosnan) est un ex-agent de la CIA rompu aux missions risquées et extrêmement dangereuses. Après un dernier travail, il prend sa retraite en Suisse. C'est alors qu'il est recontacté par l'Agence pour ex-filtrer un témoin a Belgrade. Il va découvrir que les choses ne sont ce qu'elles semblent être et qu'il est devenu la nouvelle cible à abattre. Peter Devereaux ne peut plus faire confiance à personne...

Inspiré du roman "There are no spies" de Bill Granger, "The November Man" permet à Pierce Brosnan de revenir au film d'espionnage plus de dix ans après avoir été évincé de la franchise James Bond. Mis en scène par Roger Donaldson qui l'avait déjà dirigé dans le "Pic de Dante", l'ex-007 interprète cette fois un agent de la CIA à la retraire qui retourne sur le terrain pour sauver une ancienne amie des griffes d'espions d'Europe de l'est.
Avec un traitement classique, "The November Man" replonge dans l'ambiance des films d'espionnages de la guerre froide tout en réactualisant ses thématiques pour les replacer dans un contexte géo-politique plus actuelles. Point stratégique, la Serbie devient le théâtre des manipulations des différentes agences secrètes des états qui se livre une guerre souterraine pour des enjeux économiques et politiques. Pierce Brosnan interprète un ex-agent hautement dangereux surnommé le "November Man", hanté par son besoin de retrouver une humanité perdue et ses réflexes de tueurs de sang froid. Face a un ancien disciple, celui-ci va devoir faire affronter des espions devenus cyniques et mégalomanes.
D'abord charger d'ex filtrer un agent double, Peter va devoir affronter ses anciens partenaires et des criminels de guerre pour protéger la responsable d'une centre de réfugiés jouée par Olga kurylenko (ex-James Bond Girl). Entremêlant les sous-intrigues, le film tente de surprendre par quelques retournements de situations parfois un peu trop convenues pour vraiment prendre le spectateur en défaut mais le réalisateur livre quelques d'actions efficaces dans les rues de capitale serbe.
En bon artisan du cinéma, Roger Donaldson emballe son long métrage avec une réalisation dynamique mais doté d'un classicisme parfois désuet, Pierce Brosnan porte le film grâce à une interprétation nuancée et donne à son personnage une profondeur trouble et prouve qu'il reste toujours crédible dans ce type de rôle.

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