Le Prince Ganglim, l'un des fils du roi au pouvoir réputé pour sa maîtrise des arts martiaux, revient au royaume de Joseon après de nombreuses années passées en captivité dans les geôles des Mandchous de la dynastie Qing. Des luttes pour obtenir le pouvoir, entretenues par le ministre de la guerre, apparaissent bientôt au sein du palais royal alors qu'une épidémie transforme les humains en morts-vivants errants à la nuit tombée...
La société Next Entertainment World, qui nous avait offert l'excellent "Dernier train pour Busan", produit et distribue un nouveau long métrage sur le thème horrifique des morts vivants avec "Rampant", un savant et original mélange de films de zombies et de films historiques asiatiques remplis de scènes de combats époustouflants et admirablement chorégraphiés. Le résultat est ma foi fort agréable et distrayant même si l'intrigue reste beaucoup trop prévisible.
Totalisant plus d'un million de spectateurs au box-office sud-coréen de 2018, "Rampant" est un long métrage qui mélange habilement les genres pour nous concocter une histoire certes peu créative mais qui réserve son lot de scènes épiques avec des combats rudement menés et soigneusement mis en scène. Les zombies sont énergiques et réservent ainsi de bonnes doses de baston à coup d'épées. La réalisation est quant à elle bien travaillée, le rythme est assez bien soutenu et les effets spéciaux de qualité. En revanche, au niveau des personnages, le travail d'écriture est assez faible et manque cruellement d'inspiration.
Devant la caméra, on notera les présences de Hyun Bin ("Late Autumn"...), Jang Dong-gun ("Far Away : Les soldats de l’espoir"...), Jo Woo-Jin ("The Fortress"...), Man-Sik Jeong ("Hard Day"...). et Kim Ju-Hyeok ("Yourself and Yours"...).
Bref, "Rampant" est un film certes un peu trop prévisible mais qui assure le spectacle grâce à ses nombreuses scènes d'action, ses combats soigneusement chorégraphiés et son rythme soutenu.
