Critique film
Publié le 04/03/2025 à 14:15 par Grégory
Mad Max : Au-delà du Dôme du Tonnerre

7 /10
Max, de retour, s'est fait dépouiller de son maigre bien. Suivant le voleur, il arrive à la Ville du Troc, où règne Entity. Celle-ci l'engage pour qu'il la débarrasse de Master et Blaster, rois du Monde souterrain. N'ayant voulu tuer Blaster, Max est abandonné en plein désert, d'où il ressurgit à la tête d'une troupe d'enfants pour faire exploser la Ville du Troc.
Avec "Mad Max : Au-delà du Dôme du Tonnerre", George Miller prend une direction audacieusement différente pour le troisième opus de la saga. Ce film marque une rupture notable avec l’univers sombre et brutal des précédents volets. Plus ambitieux sur le plan narratif et visuel, il divise souvent les fans en raison de son ton plus aventureux et de ses choix esthétiques.
L’histoire nous retrouve avec un Max Rockatansky (Mel Gibson, toujours impeccable) vieillissant, arpentant seul le désert post-apocalyptique. Sa quête le conduit à Bartertown, une cité anarchique où règne la redoutable Aunty Entity, interprétée par une Tina Turner magnétique et surprenante. Le film s’oriente rapidement vers une confrontation spectaculaire dans le fameux Dôme du Tonnerre, où "deux hommes entrent, un seul sort."
La première partie du film est franchement réussie. L'esthétique punk et déglinguée de Bartertown est à couper le souffle, avec ses décors métalliques rouillés et ses personnages exubérants. La scène de combat dans le dôme est un moment intense et viscéral qui rappelle les grandes heures de la saga. Tina Turner apporte une énergie féroce à son rôle et sa chanson "We Don't Need Another Hero" est devenue emblématique.
Cependant, c’est dans la seconde partie que le film perd une partie de son impact. Une fois Max exilé dans le désert, il tombe sur une communauté d'enfants vivant dans une vallée utopique. Cette sous-intrigue évoque une sorte de Peter Pan post-apocalyptique avec des enfants qui idolâtrent Max comme une figure messianique. Ce changement de ton est déroutant et ralentit considérablement le rythme. Les enjeux deviennent moins clairs et la tension retombe.
Malgré cette faiblesse, le film parvient à conserver une certaine poésie visuelle et une énergie sincère. La quête de rédemption de Max prend une nouvelle dimension et Gibson reste un protagoniste captivant, même lorsque le scénario flirte avec l'absurde.
"Mad Max : Au-delà du Dôme du Tonnerre" est une œuvre inégale mais fascinante. Moins brutale et plus grand public, elle élargit l’univers de Mad Max sans atteindre la perfection des volets précédents. Un film à découvrir pour sa folie créative et sa tentative d’humanisation de Max.
L’histoire nous retrouve avec un Max Rockatansky (Mel Gibson, toujours impeccable) vieillissant, arpentant seul le désert post-apocalyptique. Sa quête le conduit à Bartertown, une cité anarchique où règne la redoutable Aunty Entity, interprétée par une Tina Turner magnétique et surprenante. Le film s’oriente rapidement vers une confrontation spectaculaire dans le fameux Dôme du Tonnerre, où "deux hommes entrent, un seul sort."
La première partie du film est franchement réussie. L'esthétique punk et déglinguée de Bartertown est à couper le souffle, avec ses décors métalliques rouillés et ses personnages exubérants. La scène de combat dans le dôme est un moment intense et viscéral qui rappelle les grandes heures de la saga. Tina Turner apporte une énergie féroce à son rôle et sa chanson "We Don't Need Another Hero" est devenue emblématique.
Cependant, c’est dans la seconde partie que le film perd une partie de son impact. Une fois Max exilé dans le désert, il tombe sur une communauté d'enfants vivant dans une vallée utopique. Cette sous-intrigue évoque une sorte de Peter Pan post-apocalyptique avec des enfants qui idolâtrent Max comme une figure messianique. Ce changement de ton est déroutant et ralentit considérablement le rythme. Les enjeux deviennent moins clairs et la tension retombe.
Malgré cette faiblesse, le film parvient à conserver une certaine poésie visuelle et une énergie sincère. La quête de rédemption de Max prend une nouvelle dimension et Gibson reste un protagoniste captivant, même lorsque le scénario flirte avec l'absurde.
"Mad Max : Au-delà du Dôme du Tonnerre" est une œuvre inégale mais fascinante. Moins brutale et plus grand public, elle élargit l’univers de Mad Max sans atteindre la perfection des volets précédents. Un film à découvrir pour sa folie créative et sa tentative d’humanisation de Max.


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