Au 17ème siècle, la sorcière Asa et son amant Igor, accusés de vampirisme, sont mis au supplice mais promettent une vengeance éternelle à leurs tortionnaires. Deux siècles plus tard, la malédiction se réalise : les vampires reviennent à la vie et recommencent à semer la terreur et la mort...
Mario Bava, grand cinéaste italien à la longue filmographie ("Le Dernier des Vikings", "Les Trois visages de la peur"...), réalise, pour un grand nombre de cinéphiles ou fans de sa carrière, en 1960 l'un de ses meilleurs films avec "Le Masque du Démon" où il est question de maison hantée, de démons, de fantômes et... de masque.
Honnêtement, j'ai été plutôt surpris par le scénario car je m'attendais à une histoire un peu plus captivante surtout en visionnant un début prometteur. Malheureusement, plus on avance dans l'intrigue plus le récit finit par perdre d'intérêt la faute à un rythme peu soutenu et à de nombreuses scènes sans utilité particulière qui semble nous faire tourner en rond. Heureusement, le cinéaste parvient peu à peu à instaurer une atmosphère pesante, macabre et surréaliste qui n'est pas pour nous déplaire grâce en outre à de bien jolis décors. De plus, il faut noter également que la mise en scène est impeccable et les effets visuels convaincants.
Au niveau du cast, on retiendra les présences de John Richardson ("Les Pirates de l'île Tortuga"...), Barbara Steele ("Piranhas"...), Andrea Checchi ("Le Procès de Verone"...), Ivo Garrani ("Le Fils de Spartacus"...) et Arturo Dominici ("Indomptable Angélique"...).
Bref, "Le Masque du Démon" est un film d'épouvante peu passionnant à réserver aux fans du cinéaste Mario Bava ou aux adeptes des productions italiennes des années 60.
