Critique film
Publié le 04/12/2025 à 11:18 par Grégory
La Vie, l'Amour, les Vaches

7,5 /10
À 39 ans, Mitch en a assez de sa vie trépidante de New Yorkais. Il est sur le point de sombre dans la déprime quand Ed et Phil, ses deux meilleurs amis, lui proposent un voyage à travers l'Ouest sauvage. Un beau matin, les trois amis débarquent au Nouveau-Mexique dans un ranch perdu. Accompagnés par une bande de cow-boys loufoques et d'un vieil homme, la petite bande a pour mission de conduire un troupeau de bétail jusqu'au Colorado. L'aventure, la vraie, va enfin commencer... et elle ne va pas être triste !
Avec "La Vie, l’Amour, les Vaches" (City Slickers), Ron Underwood signe une comédie initiatique qui, derrière son apparente légèreté, aborde avec finesse les désillusions de la quarantaine. Sorti en 1991, le film s’inscrit dans cette veine hollywoodienne capable de mêler divertissement populaire et regard lucide sur le quotidien.
Billy Crystal prête ses traits à Mitch Robbins, cadre new-yorkais en pleine crise existentielle, dont l’épuisement moral se traduit par une perte totale de sens. Sa décision de partir conduire un troupeau à travers les paysages du Nouveau-Mexique, accompagné de deux amis tout aussi déboussolés, sert de point de départ à un récit d’apprentissage revisité, où l’humour sert de fil conducteur à une réflexion plus intime.
Ron Underwood gère son ton avec précision : la comédie n’écrase jamais l’émotion, et inversement. Le film avance au rythme des interactions entre les personnages, sans chercher la surenchère ou la caricature. Le scénario trouve son équilibre dans cette combinaison de dialogues vifs et de moments plus contemplatifs, notamment lors des séquences tournées en extérieur. La photographie met en valeur la majesté des paysages de l’Ouest, transformant le décor en véritable catalyseur narratif.
Jack Palance, dans le rôle du taciturne cowboy Curly, apporte au film une dimension inattendue. Son charisme brut et sa présence silencieuse confèrent au récit une profondeur qui surprend dans un cadre aussi comique. Sa performance lui vaudra d’ailleurs l’Oscar du meilleur acteur dans un second rôle, un hommage mérité à une interprétation devenue emblématique.
Sans révolutionner le genre, "La Vie, l’Amour, les Vaches" séduit par sa sincérité et sa capacité à aborder la crise de la quarantaine avec humour, sans cynisme ni pathos. Le film demeure représentatif d’un cinéma américain capable de parler au grand public tout en restant ancré dans des problématiques humaines universelles. Un divertissement solide, porté par une écriture efficace et des performances justes, qui conserve encore aujourd’hui une fraîcheur étonnante.
Billy Crystal prête ses traits à Mitch Robbins, cadre new-yorkais en pleine crise existentielle, dont l’épuisement moral se traduit par une perte totale de sens. Sa décision de partir conduire un troupeau à travers les paysages du Nouveau-Mexique, accompagné de deux amis tout aussi déboussolés, sert de point de départ à un récit d’apprentissage revisité, où l’humour sert de fil conducteur à une réflexion plus intime.
Ron Underwood gère son ton avec précision : la comédie n’écrase jamais l’émotion, et inversement. Le film avance au rythme des interactions entre les personnages, sans chercher la surenchère ou la caricature. Le scénario trouve son équilibre dans cette combinaison de dialogues vifs et de moments plus contemplatifs, notamment lors des séquences tournées en extérieur. La photographie met en valeur la majesté des paysages de l’Ouest, transformant le décor en véritable catalyseur narratif.
Jack Palance, dans le rôle du taciturne cowboy Curly, apporte au film une dimension inattendue. Son charisme brut et sa présence silencieuse confèrent au récit une profondeur qui surprend dans un cadre aussi comique. Sa performance lui vaudra d’ailleurs l’Oscar du meilleur acteur dans un second rôle, un hommage mérité à une interprétation devenue emblématique.
Sans révolutionner le genre, "La Vie, l’Amour, les Vaches" séduit par sa sincérité et sa capacité à aborder la crise de la quarantaine avec humour, sans cynisme ni pathos. Le film demeure représentatif d’un cinéma américain capable de parler au grand public tout en restant ancré dans des problématiques humaines universelles. Un divertissement solide, porté par une écriture efficace et des performances justes, qui conserve encore aujourd’hui une fraîcheur étonnante.

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