Humains et Transformers sont en guerre. Optimus Prime n'est plus là... La clé de notre salut est enfouie dans les secrets du passé, dans l'histoire cachée des Transformers sur Terre. Sauver notre monde sera la mission d'une alliance inattendue : Cade Yeager, Bumblebee, un Lord anglais et un professeur d'Oxford. Il arrive un moment, dans la vie de chacun, où l'on se doit de faire la différence...
Michael Bay est diplômé de la Wesleyan University et de l'Art Center College of Design de Pasadena, et parallèlement à ses études, il se lance dans la réalisation de clips vidéos. Rapidement engagé par une société de production de films et de clips vidéos, il travaille pour de nombreux artistes sur leur clip musical. Il aborde également la mise en scène de spots publicitaires et ce statut de "clippeur" inspire son style visuel à venir : montage rapide, mouvements de caméra visibles, images esthétisées... A 30 ans, il fait ses premiers pas au cinéma et se lance dans la réalisation de son premier long-métrage, "Bad Boys", mettant en scène Will Smith et Martin Lawrence. Succès inespéré du réalisateur, ce premier film fait de lui un des artistes les plus rentables et marque le point de départ d'une collaboration fructueuse avec le producteur Jerry Bruckheimer. S'engageant dans la voie de la surenchère budgétaire et pyrotechnique, Michael Bay fait de l'action la matière même du film, et inventant sans cesse de nouvelles façons de filmer. En 2007, il signe ce qui sera le début d'une saga très lucrative au cinéma avec "Transformers". Entre temps, il réalise deux films plus modestes avec "No Pain No Gain" et "13 Hours". Et parallèlement à son activité de réalisateur, il créé deux sociétés de production.
Surfant sur le succès de sa franchise "Transformers", il revient cette année avec un cinquième volet intitulé "Transformers : The Last Knight". Comme toujours, et avec sa formule habituelle, Michael Bay nous sert un divertissement grandiloquent à la limite de l'overdose. Le déluge d'action, les rebondissements à foison et les effets visuels à vous exploser la rétine ne manquent pas. Ce qui fait défaut c'est le scénario cousu de fil blanc et le manque de renouveau pour une saga qui commence à s'essouffler. L'ensemble est parfois brouillon et certaines scènes coupent courts. Le film souffre également de quelques longueurs et de scènes futiles. Avec cet opus, l'action se révèle être à échelle humaine et l'histoire moins axée sur les robots, ce qui en soit n'est pas plus mal.
Pour faire court, Michael Bay fait ce qu'il sait faire sans prendre de risque mais finit par lasser un peu. Derrière sa caméra, il assure toujours autant et avec son style visuel il offre du très grand spectacle aux spectateurs. La mise en scène est grandiose, les décors sont titanesques, la photographie en met plein la vue et la bande-son envoie du lourd. Et cette fois-ci, le réalisateur retranscrit toute cette technique à hauteur d'homme pour notre plus grand plaisir. Rien que ça vaut le déplacement au cinéma.
On retrouve Mark Wahlberg en sauveur de l'humanité et comme à son habitude il fait le boulot qu'on lui demande. Il a la tête de l'emploi pour ce genre de rôle et ça lui va bien. Pour l'accompagner, une nouvelle venue, Laura Haddock qui apporte la touche féminine essentielle à un film estampillé Michael Bay. Toujours dans les clichés féminins, son personnage n'est là que pour attirer l'attention des hommes sur elle. L'ajout d'enfants au casting est une bonne idée mais sous-exploité. Mention spéciale à Anthony Hopkins qui prend son pied et est à mourir de rire !
Pour sa nouvelle réalisation, Michael Bay fait ce qu'il a l'habitude de faire. On sent que le filon s'épuise et qu'un vent de renouveau est nécessaire pour relancer la franchise. Si vous aimez le divertissement décérébré typiquement ricain alors vous ne serez pas déçu. Pour les autres, et si vous n'êtes pas fan des films de ce genre ou de Michael Bay alors passez votre chemin.
