La famille de Melissa vient d’emménager dans une petite ville du Texas, et la jeune fille est rapidement l’objet de toutes les attentions. Or, tous les hommes, jeunes ou plus âgés, qui s’approchent d’elle sont victimes d’un tueur fou. Le shérif Dan Burke mène l’enquête et découvre bientôt d’étranges éléments.
Voguant sur le succès des slashers, dont le genre est en plein expansion depuis le début des années 80, "Sweet Sixteen" est un classique du même genre mais qui peine à nous convaincre.
Le scénario est assez conventionnel et manque cruellement d'originalité. Le rythme est lent, les personnages sans saveur et le tout reste prévisible.
Essayant d'égaler le succès de "Vendredi 13" ou encore "Halloween", le réalisateur Jim Sotos essaye, dans son style, à réitérer la recette du succès mais sans résultat. Multipliant les clichés en tout genre, le scénario n'arrive jamais à décoller malgré les efforts des acteurs.
N'arrivant pas à captiver le spectateur, le film s'étire en longueur et n'a presque aucun intérêt.
Je dis "presque" car même si le résultat n'est pas à la hauteur de nos espérances, le film reste divertissant.
La mise en scène est assez réussie dans l'ensemble et même si la photographie manque d'audace, le tout reste assez intéressant.
Côté casting, on notera la présence de Bo Hopkins ("American Graffiti"), Susan Strasberg ("Le faiseur d'épouvantes"), Patrick Macnee (" Chapeau melon et bottes de cuir"), Don Stroud ("Django Unchained"), Dana Kimmell ("Vendredi 13 - Chapitre 3") et Don Shanks ("Halloween 5").
Bref "Sweet Sixteen" est un film d'horreur classique dans son genre qui manque cruellement d'originalité mais qui reste divertissant dans son ensemble.
