La navette spatiale américano-britannique Churchill explore un immense vaisseau extra-terrestre, apparemment naufragé, dissimulé dans la queue de la comète de Halley. Trois êtres humanoïdes, une femme et deux hommes, apparemment en état d’hibernation, sont ramenés sur le sol britannique. Lorsque ceux-ci se réveillent, on découvre qu’ils "vampirisent" les êtres humains en leur soutirant non pas leur sang, mais leur "force vitale". Les victimes de cette ponction, pour survivre, se voient obligés de vampiriser à leur tour, donnant ainsi naissance à une pandémie impossible à contenir.
Trois ans après son fameux "Poltergeist", le cinéaste Tobe Hooper, connu notamment pour avoir mis en scène "Massacre à la tronçonneuse" en 1974, réalise le long métrage "Lifeforce, l'Étoile du Mal" écrit par Dan O'Bannon ("Alien, le huitième passager"...) et Don Jakoby ("Arachnophobie"...) d'après l'oeuvre de Colin Wilson.
Mêlant plus ou moins habilement les genres où l'on passe du space-opera au film fantastique de vampires pour terminer dans une farandole de morts vivants dans une ambiance apocalyptique, "Lifeforce, l'Étoile du Mal" dispose d'une histoire certes originale mais un peu brouillonne surtout vers la dernière partie où tout semble se mélanger dans une cacophonie totale... Néanmoins, on saluera un gros effort au niveau de la mise en scène, les effets spéciaux sont aussi de bonne qualité, le casting est plutôt convaincant et le rythme est très soutenu avec peu de temps morts.
Devant la caméra, on retiendra les présences notables de Steve Railsback ("Les traqués de l’an 2000"...), Peter Firth ("A la poursuite d'Octobre rouge"...), Frank Finlay ("Les Trois Mousquetaires"...), Mathilda May ("Le Chacal"...), Patrick Stewart ("X-Men : Days of Future Past"...) et Michael Gothard ("Rien que pour vos yeux"...).
En résumé, le réalisateur Tobe Hooper signe avec "Lifeforce, l'Étoile du Mal" un divertissement honnête mais sans grande prétention qui ravira probablement les amateurs du genre.
