
Julie est une jeune femme de 32 ans qui croque la vie à pleines dents. Elle n'est pas mariée, n'a pas d'enfants, et peut se permettre pas mal d'écarts. C'est lors d'une sortie de discothèque arrosée avec ses copines que Julie va commettre une grosse erreur. En effet, elle va casser des vitres sur un bâtiment. Sous l'emprise de l'alcool, elle ne prendra pas le temps de mesurer la gravité de la situation. Et c'est bien dommage car le bâtiment n'est autre que l'hôpital de la ville. Arrêtée par la police, elle devra payer une grosse amende et faire un Travail d'Intérêt Général dans l'établissement pendant 4 semaines en tant que technicienne de surface, au service pédiatrie. Un soir, où elle balaye l'un des couloirs, elle ouvre accidentellement la porte d'une chambre, et tombe sur Charlotte, 10 ans, atteinte d'une leucémie chronique, qui danse devant la télévision. Bien que le personnel ne trouve pas l'idée bonne, elle va se lier d'amitié très rapidement avec la jeune fille. Pour chacune, ce sera la chance d'avoir la s½ur qu'elles n'ont pas eue, et le début d'une grande amitié. Les semaines passent, et l'état de Charlotte ne cesse de se détériorer. Charlotte, consciente de la situation demande une petite faveur à Julie, qu'elle aura du mal à refuser. Pourtant, Julie va encore commettre une grave erreur qui cette fois-ci sera juste et réfléchie selon elle. Sans le savoir, la jeune Charlotte va radicalement changer la vie de Julie.
Nous avons assisté vendredi dernier à l'avant première du premier long métrage de Julien Llamas intitulé "De l'autre côté du mur". Le jeune réalisateur carcassonnais, déjà à l'origine de nombreux projets audiovisuels ("Crazy' Sisters", "Esprit de Noël", "Dans les coulisses de Carcassonne"), nous propose ici un film d'un genre complètement différent et véritablement engagé.
Le sujet, qui est assez difficile à traité, est cependant amené de manière intelligente et sert avec beaucoup d'efficacité la trame narrative du métrage. Même si l'histoire souffre de quelques faiblesses scénaristiques, le film tient la route et nous offre quelques séquences riche en émotion le tout parsemé d'une pointe d'humour très rafraîchissante.
La mise en scène est assez réussie, les plans séquences sont bien travaillés et la photographie appliquée.
Côté technique, là encore, l'équipe de bénévole a su se donner à fonds afin de proposer un résultat à la hauteur de nos espérances. Les décors sont réalistes, la musique épatante et le son très fluide. Même si certaines séquences souffrent d'une musique un peu trop dynamique à mon goût, la bande sonore est éloquente et sert à merveille les desseins du métrage.
Côté casting, les acteurs et actrices s'en sortent plutôt bien pour un projet amateur. Le duo formé par Audrey Rose et Lisa Chabot fonctionne à merveille. Le reste du casting s'en sort également avec les honneurs même si là encore certains se démarquent des autres par leurs remarquables prestations.
Bref pour son premier long métrage, Julien Llamas et toute son équipe de bénévoles a su nous proposer une oeuvre plus singulière et véritablement engagée qui laisse dernière lui un message d'espoir pour tous ceux qui sont affectés de près ou de loin par cette terrible maladie.
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