Alice Spages, 12 ans, vit avec sa mère et sa soeur Karen, à laquelle elle adore faire peur. Karen s'apprête à fêter sa première communion lorsque son corps est retrouvé atrocement mutilé dans l'église. Certains pensent qu'Alice pourrait être à l'origine du meurtre, mais comment une enfant si jeune pourrait-elle commettre une telle abomination ? Pourtant, les meurtres se poursuivent dans l'entourage d'Alice.
"Alice Sweet Alice" ou "Communion Sanglante" est un film américain des années 70 (1976 pour être précis) écrit et réalisé par Alfred Sole ("Pandemonium"...) qui s'apparente dans les grandes lignes à un simple slasher mais il n'en ait rien. En effet, il s'approche plus du thriller psychologique avec tueur en série (ou plus simplement psycho-killer) que du slasher. Le résultat est plutôt plaisant à suivre et ravira les amateurs du genre.
Avec un scénario écrit par le cinéaste en personne, nous suivons les mésaventures d'une petite fille qui voit son entourage tué par un mystérieux individu masqué... Dans ce que l'on pourrait qualifié comme un énième slasher, "Alice Sweet Alice" s'avère être au final un thriller psychologique qui utilise également les codes du Giallo (les couleurs utilisées, les protagonistes essentiellement féminins, de la violence et du sadisme...) pour nous proposer une expérience horrifique plutôt originale et captivante du début à la fin. Les effets spéciaux sont corrects dans l'ensemble, la mise en scène soignée et le casting efficace.
D'ailleurs, devant la caméra, nous avons Linda Miller ("King-Kong s'est échappé"...), Mildred Clinton ("Summer of Sam"...), Paula E. Sheppard, Niles McMaster ("Bloodsucking Freaks"...), Brooke Shields ("Le Lagon Bleu"...), Lilian Roth ("Parade d'amour"...) et Patrick Gorman ("Les Trois jours du Condor"...).
Bref, "Alice Sweet Alice" est un thriller efficace servi par un scénario assez captivant, une mise en scène soignée et un casting convaincant.