Critique film
Publié le 22/04/2016 à 15:34 par Ciné Vor
Heureux Mortels

9 /10
Après la grande guerre, Franck Gibbons retrouve sa famille. Accompagné de sa femme et de ses enfants, le vétéran emménage dans une modeste demeure d?une banlieue populaire de Londres. Alors que les événements historiques, de l'exposition de 1924 aux obsèques du roi George V, en passant par le retour de Chamberlain, ponctuent la vie des Gibbons, les parents voient leurs enfants grandir d?un ?il attendri, rempli d?amour et de bienveillance malgré leurs erreurs. Queenie, l?une de leur fille, peine à trouver sa place en travaillant dans un salon de beauté, alors que sa s?ur Phyllis fugue avec un homme marié, délaissant son amour de jeunesse.
Première réalisation solo du cinéaste David Lean ("Lawrence d'Arabie", "Docteur Jivago") et plus gros succès commercial cinématographique de l'année 1944, "Heureux mortels" est une ½uvre intimiste et touchante qui conte 20 ans d'une famille ordinaire du Londres d'après-guerre.
Réalisé en Technicolor, ce drame bénéficie non seulement d’un aplomb de couleurs, mais également de dialogues audacieux et d’une mise en scène remarquable.
Retraçant les vingt années d’une famille, le film est proposé de manière séquencée, relatant les faits les plus importants d’une vie. Chaque séquence est reliée par un élément de la vie quotidienne, afin d’indiquer que le temps a passé.
Le film démarre par une longue prise de vue de Londres, allant s’immiscer dans le lieu qui réunira, les émotions, les rires, les pleures et les faits de cette famille, une maison désertée qui reprend vie.
La maison est l’élément central de cette adaptation de Lean, puisque c’est là que tout se déroule ou presque. Certaines scènes sont filmées en extérieur, des scènes de foules spectaculaires ou encore celle, où les membres de cette famille se rendent auprès de la dépouille du roi Georges V.
Les séquences intérieures semblent plus théâtrales que celles périphériques, on ressent aisément l’ambition du cinéaste qui pour la première fois propose une ½uvre plus audacieuse, plus importante.
Sa manière de nous conter cette famille ordinaire est magistrale, on se prend très rapidement au jeu et l’on s’associe parfaitement à la vie familière des protagonistes.Esthétiquement soignée, magistralement monté, l'½uvre n'a pas pris une ride, un vrai régale de cinéphilie.
"Heureux Mortels" est un classique de la cinématographie de Lean, son premier succès, ses premières prises de risques et c’est surtout un film très réussi !
Réalisé en Technicolor, ce drame bénéficie non seulement d’un aplomb de couleurs, mais également de dialogues audacieux et d’une mise en scène remarquable.
Retraçant les vingt années d’une famille, le film est proposé de manière séquencée, relatant les faits les plus importants d’une vie. Chaque séquence est reliée par un élément de la vie quotidienne, afin d’indiquer que le temps a passé.
Le film démarre par une longue prise de vue de Londres, allant s’immiscer dans le lieu qui réunira, les émotions, les rires, les pleures et les faits de cette famille, une maison désertée qui reprend vie.
La maison est l’élément central de cette adaptation de Lean, puisque c’est là que tout se déroule ou presque. Certaines scènes sont filmées en extérieur, des scènes de foules spectaculaires ou encore celle, où les membres de cette famille se rendent auprès de la dépouille du roi Georges V.
Les séquences intérieures semblent plus théâtrales que celles périphériques, on ressent aisément l’ambition du cinéaste qui pour la première fois propose une ½uvre plus audacieuse, plus importante.
Sa manière de nous conter cette famille ordinaire est magistrale, on se prend très rapidement au jeu et l’on s’associe parfaitement à la vie familière des protagonistes.Esthétiquement soignée, magistralement monté, l'½uvre n'a pas pris une ride, un vrai régale de cinéphilie.
"Heureux Mortels" est un classique de la cinématographie de Lean, son premier succès, ses premières prises de risques et c’est surtout un film très réussi !



VOUS AIMEREZ AUSSI :
RECOMMANDATIONS :
COMMENTAIRES :
Veuillez vous connecter afin d'écrire un commentaire
Se Connecter
0 commentaire