Critique film
Publié le 12/01/2016 à 12:58 par Fred
Airport 80 : Concorde

5,5 /10
Kevin Harrison, ingénieur talentueux et homme d’affaires avisé, conçoit de puissants systèmes d’armes pour l’armée américaine. Mais c’est un personnage sans scrupules : il vend aussi ses armes à des pays peu favorables aux Etats-Unis. Lorsque la journaliste Maggie Whelan apprend ses agissements, elle s’échappe en embarquant sur le Concorde. Harrison organise alors tout une série d’attentats pour détruire le supersonique en plein vol…
Dernier rejeton de la saga "Airport", "Airport 80 : Concorde" pousse le film de catastrophe aérienne dans ses derniers retranchements. Avec l'espoir de relancer un genre tombé en désuétude, les producteurs cherchent de nouvelles idées pour attirer le spectateur dans les salles. Ils vont chercher du côté de la French Touch : Le Concorde et Alain Delon...
Comme pour tous les actes de la saga, Georges Kenedy reprend le rôle de Joe Patroni, pilote chevronné. Il est donc accompagné, cette fois-ci par Alain Delon, en co-pilote du fameux Concorde alors à la pointe de la technologie lors de la sortie du film.
Marque de fabrique du genre, "Airport 80" va à nouveau réunir un casting hétéroclite d'acteurs plus ou mois connu; Sylvia Kristel ("Emmanuelle") pour jouer l'hôtesse amoureuse du co-pilote ou encore Robert Wagner en bad guy (ex milliardaire de "L'amour du risque") prêt a tout pour arriver à ses fins.
En voulant relancer la franchise à tout prix et donner des scènes spectaculaires, les scénaristes ont décidé de ne pas s’embarrasser avec les lois de la physique et ne sont plus à une incohérence près. Alain Delon, en mode cabotin, est donc capable de faire un looping avec un Concorde pour éviter des missiles, tirer des fusées éclairantes par le hublot de la cabine de pilotage et poser l’aéronef en catastrophe dans les Alpes. Tout ça soutenu par des effets spéciaux qui semblaient déjà daté au moment de la sortie du film.
Les sous-intrigues ne sont pas en reste, comme cette scène où Georges Kennedy se fait payer une prostituée par son ami co-pilote sans le savoir lors d'une escale à Paris. Les choix scénaristiques hasardeux, des effets cheaps et des lignes de dialogues ineptes ont fini de faire entrer ce dernier avatar de la série "Airport" dans la catégorie nanard sympathique. Il faut également indiquer que le film s’apprécie d'autant plus en VO que la voix d'Alain Delon change selon le moment du film (parfois il est doublé, parfois c'est sa vraie voix).
Lors de sa sortie en salle, le film sera un échec et mettra fin à la franchise. Sa sortie en BLU-RAY chez Elephant Films permet donc aux amoureux des nanards de retrouver deux fleurons de la France dans des aventures totalement absurdes et improbables, donc indispensables.
Comme pour tous les actes de la saga, Georges Kenedy reprend le rôle de Joe Patroni, pilote chevronné. Il est donc accompagné, cette fois-ci par Alain Delon, en co-pilote du fameux Concorde alors à la pointe de la technologie lors de la sortie du film.
Marque de fabrique du genre, "Airport 80" va à nouveau réunir un casting hétéroclite d'acteurs plus ou mois connu; Sylvia Kristel ("Emmanuelle") pour jouer l'hôtesse amoureuse du co-pilote ou encore Robert Wagner en bad guy (ex milliardaire de "L'amour du risque") prêt a tout pour arriver à ses fins.
En voulant relancer la franchise à tout prix et donner des scènes spectaculaires, les scénaristes ont décidé de ne pas s’embarrasser avec les lois de la physique et ne sont plus à une incohérence près. Alain Delon, en mode cabotin, est donc capable de faire un looping avec un Concorde pour éviter des missiles, tirer des fusées éclairantes par le hublot de la cabine de pilotage et poser l’aéronef en catastrophe dans les Alpes. Tout ça soutenu par des effets spéciaux qui semblaient déjà daté au moment de la sortie du film.
Les sous-intrigues ne sont pas en reste, comme cette scène où Georges Kennedy se fait payer une prostituée par son ami co-pilote sans le savoir lors d'une escale à Paris. Les choix scénaristiques hasardeux, des effets cheaps et des lignes de dialogues ineptes ont fini de faire entrer ce dernier avatar de la série "Airport" dans la catégorie nanard sympathique. Il faut également indiquer que le film s’apprécie d'autant plus en VO que la voix d'Alain Delon change selon le moment du film (parfois il est doublé, parfois c'est sa vraie voix).
Lors de sa sortie en salle, le film sera un échec et mettra fin à la franchise. Sa sortie en BLU-RAY chez Elephant Films permet donc aux amoureux des nanards de retrouver deux fleurons de la France dans des aventures totalement absurdes et improbables, donc indispensables.

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