Critique série
Publié le 13/02/2023 à 11h45 par Grégory
Raised by Wolves - Saison 2
7 /10

Mother et Father, ainsi que leur couvée de six enfants humains, rejoignent une nouvelle colonie athée dans la mystérieuse zone tropicale de Kepler 22b. Mais naviguer dans cette étrange nouvelle société n'est que le début de leurs ennuis, car "l'enfant naturel" de Mother menace de faire disparaître le peu qui reste de la race humaine.

La série de science-fiction ambitieuse d'Aaron Guzikowski (scénariste de "Prisoners"...) continue de plus belle avec une deuxième saison constituée cette fois-ci de 8 épisodes. Après avoir laissé ses spectateurs sur un cliffhanger étonnant dans la saison 1, la série produite par Ridley Scott revient dans de nouvelles aventures où nous retrouvons Mother et Father, ainsi que leurs six enfants, sur une nouvelle planète tropicale appelée "Kepler 22b". Sur place, ils devront cohabiter avec une nouvelle et mystérieuse colonie athée.

Disposant d'un scénario qui ne mise par sur un fil rouge pour attiser l'attention des spectateurs jusqu'à l'épisode final, il n'en reste pas moins que cette saison 2 parvient sans problème à nous captiver grâce à de nombreux rebondissements, des intrigues rondement menées et des personnages toujours aussi bien écrits avec, cerise sur le gâteau, un esthétisme toujours à couper le souffle. Néanmoins, c'est fort regrettable que le scénario manque parfois d'originalité en ce qui concerne la dualité des deux camps entre croyants et athées...

Devant la caméra, on retrouve pour notre plus grand plaisir le duo composé d'Amanda Collin ("The Exception"...) et Abubakar Salim ("Spotless"...) toujours aussi incroyable dans leurs rôles respectifs mais aussi Winta McGrath ("L'Attrape-rêves"...), Niamh Algar ("L'Ombre de la violence"...), Travis Fimmel ("Vikings"...), Jordan Loughran ("Emerald City"...) et Felix Jamieson ("Game of Thrones"...).

En résumé, la saison 2 de "Raised by Wolves" est une grande réussite. Même si certains épisodes manquent d'originalité, la saison se laisse regarder sans déplaisir grâce au travail fourni sur la mise en scène et sur l'esthétisme de cet univers.

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