La cité de Venise est la cible d'attaques régulières de la part d'une bande de pirates, sous l'impuissance des doges. Le fils de l'un d'eux, Manrico, lors du bal en l'honneur de ses fiançailles avec Isabella, subit une nouvelle attaque. Le soir même, il réunit quelques amis et décide de passer à l'action afin de mettre un terme à ces prédations.
1962 fut une année fructueuse pour le cinéaste italien Luigi Capuano qui réalisa cette même année trois longs métrages de cape et d'épée avec tout d'abord "Zorro l'intrépide", "Le Tigre des mers" et le film qui nous intéresse ici "Le lion de Saint Marc" qui s'attaque, tout comme le second, au genre de la piraterie. Surfant sur la vague à succès des films de pirates depuis les années 50, le cinéma italien s'approprie le genre pour, par exemple, cette petite production sans grand prétention mais honnête et divertissante.
Co-écrit par le cinéaste en personne et Arpad DeRiso ("Maciste contre les monstres"...), le scénario n'a pas forcément matière à se démarquer des autres surtout quand on voit à l'écran que les moyens étaient assez limités. Mais, qu'à cela ne tienne, les rebondissements sont là, les décors et les costumes sont soignés, les paysages magnifiques, les combats épiques, le rythme soutenu et la mise en scène tout comme la bande originale sont bien travaillées.
Pour ce qui est du cast, les acteurs s'en donnent à cœur joie pour notre plus grand plaisir. Les fans du cinéma italien des années 60 reconnaîtront plus ou moins facilement Gordon Scott ("Cléopâtre une reine pour César"...), Gianna Maria Canale ("Maciste contre le fantôme"...), Rik Battaglia ("L'Appel de la forêt"...), Alberto Farnese ("Maciste et les filles de la vallée"...) et Giulio Marchetti ("Le Trésor de Malaisie"...).
Bref, "Le Lion de Saint Marc" est un film de cape et d'épée et de piraterie sans prétention mais divertissant qui ravira les amateurs du genre avec ses combats épiques, son rythme soutenu et ses paysages somptueux.
