Aux États-Unis, sur le chemin qui mène à la petite ville de Jericho, Alex Flood attaque la diligence en blessant son conducteur Ben Hickman et s’enfuit sans être identifié. En arrivant en ville, Dolan, un shérif reconverti en joueur professionnel de poker et passager de la diligence, apprend que Flood, ex-policier devenu chef de gang, veut prendre le contrôle du service de transport dirigé par Hickman et son associée Molly Lang. Celle-ci s’oppose à Flood et espère rallier à sa cause Hickman et Dolan qui s’est épris d’elle.
Le cinéaste américain Arnold Laven ("Geronimo"...), principalement connu pour avoir eu une carrière plus conséquente dans la télévision que dans le cinéma, met en scène en 1967 le western classique mais tout de même divertissant "Violence à Jericho" avec notamment Dean Martin dans le rôle inhabituel du méchant, George Peppard et la superbe Jean Simmons.
Au niveau de l'histoire, il faut dire que l'idée était très semblable à beaucoup d'autres westerns. En effet, on retrouve un tyran local que la population souhaite faire partir, ou éliminer, en faisant appel à un homme totalement étranger à la ville. Fort heureusement, les scénaristes, Marvin H. Albert et Sydney Boehm, nous proposent quelques détails surprenants dans la trame pour finalement nous laisser happer par l'intrigue et profiter au mieux de ce western classique des années 60. En plus, saluons tout de même une mise en forme bien travaillée notamment dans les scènes d'action, les décors, les costumes, la photographie et la mise en scène.
Devant la caméra, on retiendra quelques présences notables dont Dean Martin ("Un Pitre en pensionnat"...) plutôt surprenant dans le rôle du méchant, George Peppard ("L'Agence tous risques"...) très convaincant dans celui du héro, Jean Simmons ("Les Grands espaces"...) et John McIntire ("Psychose"...).
En résumé, "Violence à Jericho" est un western classique dans son genre, qui bénéficie d'un scénario conventionnel mais efficace et d'une belle photographie.
