1939. Lors du bal du Nouvel An, Marie retrouve Steven Stratton. Ils s'aimaient, cependant elle avait préfère épouser Howard Justin, un home riche et considère. Mary et Steven se revoient, mais Howard met fin a leur rencontre. Neuf ans plus tard, dans un hôtel sur les bords du lac d'Annecy, le hasard les réunit de nouveau.

Septième film réalisé par le grand cinéaste Britannique David Lean, "Les Amants Passionnés" s’inscrit dans lignée des classiques amoureux des années 40, portant sur le thème de l’amour fou mais impossible.

Adapté du roman de H.G.Wells, l’œuvre de Lean se savoure encore aujourd’hui avec une aisance déconcertante. Superbement filmé, le film nous propose des plans sublimes, caressant habilement l’œil du cinéphile en lui offrant un véritable panel de scènes flamboyantes, romantique et poétique. Mais également, en parvenant subtilement à imposer une certaine tension, par le risque que prennent les personnages à s’émanciper à travers leurs sentiments.

David Lean n’a pas hésité un seul instant sur la manière de nous conter cette romance intense, et c'est en recourant à quelques flashback tout droits tirés des pensées de la jeune femme qu'il vient conforter l’authenticité de cet amour qu’elle s’interdit.

De nombreux rebondissements viennent sans cesse perturber ce que l’on croit être acquis, le cinéaste semble prendre un certain plaisir à dérouté le spectateur, au point que jusqu’à la scène finale, on ne sait ce qu’il risque d’arriver. Ce triangle amoureux, captive, au plus haut point, les personnages sont aussi brillants que leurs interprètes, le spectacle proposé est intense et chatoyant, mélancolique et romantique.

La conclusion est belle et forte, riche en émotions et emprunt de moralité.
En bref, un grand film, un vraie Classique !