Adam est inconsolable depuis la disparition de son grand frère. Un jour, il découvre un abulele, créature légendaire invisible pour la plupart des hommes. Malgré les apparences, le monstre est très gentil et attachant : ils deviennent secrètement les meilleurs amis du monde ! Mais une unité spéciale est aux trousses de la créature. Pour sauver son copain, Adam doit le ramener d’où il vient...
Inspiré d’une légende locale de créatures de la nuit rendant visite aux enfants une fois la nuit tombée et friands de produits sucrés, "Abulele au Pays des Hommes" est un film fantastique pour les plus jeunes, le premier du genre pour l’Israël.
Avec cette rencontre entre cette bête aux yeux verts et le jeune Adam, le réalisateur Jonathan Geva nous entraîne dans une aventure douce, drôle mais aussi touchante. Le lien unissant Abulele et Adam étant tout de suite attachant.
Le film peut se vanter d’avoir réussi le design de sa créature, une sorte de Crocmou ("Dragons") poilu et aux bras disproportionnés. Cet Abulele force la sympathie tant il est adorable et aide le héros dans sa solitude. C’est dans sa relation avec son nouvel ami que le jeune garçon trouvera le soutien dont il manque cruellement dans son entourage pour l’aider à surmonter la perte de son frère. Car le film aborde aussi des sujets plus sombres, comme le harcèlement scolaire et le deuil.
Le jeune interprète Yoav Sadian est très convaincant, tout comme Bar Minali, moins agaçante qu’elle n’y parait. Quant à Abulele c’est Idan Barkai qui lui prête ses traits, ou du moins ses yeux si expressifs.
Avec son scénario fluide et sa mise en scène efficace, "Abulele au Pays des Hommes" est un conte moderne accessible à tous avec une créature craquante.
